Galerie La Pochade

Andres Moya maquina de escribir.- Galeria la pochade


ANDRÉS MOYA.-
La laideur environnante peut avoir sa beauté. Mais alors, comme dans La Folle de Géricault par example, la beauté ne réside pas dans le sujet mais dans le traitement pictural qui en est fait. Cet artiste espagnol né en 1964 l’a pleinement compris.
Il nous livre en effet de superbes morceaux de peinture en faisant s’entrechoquer les ombres sur les lumières, avec splendeur, à partir des sujets les plus communs: pyromide de coquillages vides, monceau de noix, poignées de vís jetées au hasard dans un miroitement d’argent, squelette démontibulê d’une antique calculatrice, robinets aux chromes éteints… Le clou de cet ensemble est un immense triptyque représentant l’atelier de l’artiste : un capharnaüm innommable mais un tableau superbe.
Galerie La Pochade 11, rue Guénégaud, VI.
Jusqu’au 22 juin.

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